Des académiques, scientifiques et acteurs de la société civile viennent de valider moyennant quelques amendement l’étude sur la sextortion dans le travail formel et informel en province du Sud-Kivu. La sextortion est une pratique qui consiste à exiger les rapports sexuels pour accorder des droits aux femmes. Madame Julienne BASEKE ; coordonnatrice de l’Association des Femmes de Médias indique que la sextortion est une des causes qui poussent les femmes à abandonner leur profession et rester dans la sphère domestique.
Elle montre que cette étude met en lumière les pratiques vécues par les femmes dans le lieu de travail. Julienne BASEKE indique que les femmes victimes de la sextortion voient leur vulnérabilité s’accentuer et cela les pousse à abandonner leur secteur d’activité. Elle affirme que son organisation et d’autres organisations de défense de droits des femmes utiliseront cette étude comme document de plaidoyer pour atteindre des mesures contre cette pratique.
Notons que cette étude a été réalisé par l’équipe de recherche de l’Association des Femmes des Médias ; AFEM. La recherche concernait les femmes du secteur public, du secteur privé et les femmes qui exercent dans le secteur informel dans la ville de Bukavu et des territoires de la province.
Par MAISHA VITAL