Les relais communautaires plaident pour un encouragement à la fois financier et technique pour améliorer leurs conditions de travail. Ils l’ont exprimé ce 2 octobre 2023 au cours de la cérémonie de reconnaissance et motivation des relais communautaires tenue au centre CECA 40/Nguba en commune d’Ibanda. Les relais communautaires disent travailler sans être payés alors qu’ils réalisent des sensibilisations en appui au secteur de santé.
Ces relais communautaires, en majorité des femmes appellent les autorités à trouver un mécanisme pour appuyer financièrement les activités que mènent les relais communautaires.
«Nous travaillons sans être payées. Nous avons des familles ; nos enfants sont actuellement comme des enfants de la rue. Souvenez-vous de nous, frappez à des portes et trouvez des moyens pour nous venir en aide. Nous sensibilisons pour que les femmes amènent les enfants ; prendre le vaccin et finir leur calendrier. Nous sensibilisons sur les mesures à prendre en cas d’épidémies, etc. La femme est éducatrice, soignante et elle est mobilisatrice. Enseigner une femme c’est éduquer le monde entier » a dit Madame CIZIGIRE CIJABI Jeannette ; l’une des relais communautaires dans la zone de santé d’Ibanda.
En réaction, Docteur Christian SIBOKO ; expert à la Direction de soin de santé primaire indique que les travaux sont en cours pour apporter une solution à ce problème. Il montre qu’en ce mois d’octobre une séance de travail est prévue pour mutualiser les efforts gouvernements et autres partenaires du domaine de la santé en vue d’appuyer les relais communautaires. Pour lui, il s’agira de réunir les moyens pour que tous les relais communautaires soient motivés de la même façon.
«Il fallait des signes distinctifs pour montrer que ce sont les agents communautaires effectivement qui sont au service de leurs communauté. Par rapport aux autres facteurs de motivations, le mois prochain, c’est déjà planifié ; nous serons avec les autres parties prenantes pour que nous puissions harmoniser par rapport à ça. Il y a des relais qui reçoivent de petites motivations mais cela se passe de manière non conforme ; c’est-à-dire vous avez cinquante relais mais seulement cinq reçoive cette motivation et les autres ? L’idée est de voir comment mutualiser toutes les ressources pour canaliser vers les cellules d’animation et à partir de là faire bénéficier tous les relais communautaires de mêmes avantages » a affirmé le Dr Christian SIBOKO.
Notons que l’activité de reconnaissance et de motivation des relais communautaires devra s’étendre à d’autres zones de santé de la province en particulier ainsi que d’autres endroits du pays, a précisé Dr SIBOKO.
Par MAISHA VITAL
