Améliorer la qualité de la connexion et réduire le coût de services rendus par la société Airtel à ses abonnés. C’est entre autres recommandations des acteurs urbains de la société civile formulées au cours d’un sit-in devant son bureau à Bukavu. Ces acteurs dénoncent la mauvaise qualité de la connexion avec comme conséquences, l’expiration des forfaits sans être utilisés.
Les manifestants indiquent que la pratique de cette maison de téléphonie contribue à l’appauvrissement de la population. Ils demandent que cette maison restitue les forfaits non utilisés par ses abonnés à la suite des perturbations liées à la connexion. Ils promettent de passer à d’autres actions pour pousser à l’amélioration des services.
« C’est dans l’objectif de demander au gouvernement de chasser ou fermer ces maisons de communications qui nous pourrissent la vie. Il est inacceptable aujourd’hui que nous soyons un pays riche mais nous payons la connexion la plus chère du monde. Nos pays voisins ont une connexion moins chère et de bonne qualité, malheureusement nous, nous achetons une connexion très chère et de la plus mauvaise qualité du monde » a dit MURHULA MACHUMBIKO.
A la réception du mémorandum, le responsable régional de la société Airtel rassure la population de Bukavu que son entreprise est à pieds d’œuvre pour résoudre le problème de connexion. MIKE MUKENDI indique qu’une somme importante d’argent a été versée par la société Airtel en fin d’offrir à sa clientèle une meilleure connexion.
«A la population de Bukavu, nous disons de continuer à faire confiance à Airtel. Pour votre information ; nous avions investi des millions de dollars ; il y a une connexion qui est en cours entre BUJIMAYI et Bukavu pour venir corriger la connexion que nous avons. Il y a un problème de relief dans la ville de Bukavu et nous avons des témoins, mais essayons de résoudre ces problèmes » a dit MIKE MUKENDI, responsable régional de la maison Airtel.
Signalons que les éléments de la police nationale étaient présents pour assurer la sécurité des manifestants et aucun incident n’a été enregistré.
Par Michael MAKENE, Victorianne CHIKONZA, Joséphine MUTULWA et CREDO Emmanuel(Nos stagiaires)
