Alors que la consommation et commercialisation des boissons fortement alcoolisées et autres drogues ont formellement été interdites par les autorités du pays, dans le territoire de Mwenga, précisément dans les sites miniers, ces deux activités se déroulent normalement.
“La consommation et la vente d’alcool dans les carrés miniers, pas seulement de Kamituga, Kibe et Lugushwa y compris se font en plein air. Les creuseurs et d’autres personnes qui travaillent dans les mines, consomment beaucoup de boissons fortement alcoolisées ( machafu panya, Barça, simba waragi, simba, ect). Chose grave, ils boivent ça sans manger et pourtant ils travaillent dure dans ces mines avec comme conséquences, des maladies, taux de mortalité très élevé, des accidents des mines,…”, a déclaré un négociant des minerais retrouvé dans un carré minier du territoire de Mwenga dans la province du Sud-Kivu, à l’Est de la RDC.
Le constat laisse à désirer dans les différents carrés miniers que comptent le territoire de Mwenga. Dans ces carrés, les vendeurs des boissons fortement alcoolisées et autres drogues étalent souvent leurs différents produits sur des étagères et des petites tables construites dans leurs maisons en pailles et/ou en bâches et cela sans être inquiété par qui que ce soit.
A part, ces boissons fortement alcoolisées, les creuseurs artisanaux et leurs dépendants s’adonnent aussi aux stupéfiants en fumant les chanvres, le sniff, essence, col patex mais également ils prennent de l’alcool de fabrication artisanale (kanyanga, capita mbele, lutuku,etc)
Selon nos sources, ces différents produits préjudiciables à la santé viennent les uns des ville de Bukavu, Goma, Bujumbura, Kampala, chose étonnante, les vendeurs exportent ces marchandises sans être inquiétés par aucun service étatique à l’intérieur comme à l’extérieur des sites miniers.
Pour plus d’un observateurs, cette situation mérite une attention particulière de la part des services habilités en prenant des mesures appropriées en vue de combattre la vente de ces produits très nuisibles à la santé.
Ainsi que ceux qui s’adonnent à la consommation et la commercialisation de tous ces produits dans les carrés miniers, devraient être interpelés par les autorités afin qu’ils répondent de leurs actes.
Rédaction