Jusqu’à ce jour aucune équipe d’enquête n’est arrivée sur avenue camp zaïre pour mener des études en vue la reconstruction sur cette avenue, telle qu’annoncé par l’autorité provinciale. Des sinistrés de l’incendie du mois de juin dernier l’ont exprimé au cours d’un entretien avec le reporter de votre radio. Ces sinistrés craignent que les limites des parcelles ne soient dépassées par ceux dont les constructions sont déjà en cours.
L’un de ces sinistrés SAMUEL LUGANO et membre du comité des sinistrés indique qu’après l’incendie, l’autorité provinciale avait annoncé une mission des agents de cadastre et de l’urbanisme pour s’assurer du respect des normes de constructions. Cette mission n’est jamais passée, rappelle Samuel LUGANO.
«Nous avons eu le message du gouverneur qu’il enverrait une enquête pour identifier les mécanismes de constructions sur camp Zaïre mais jusqu’ aujourd’hui, elle n’est jamais venue. Certaines familles qui n’ont pas supporté cette vie misérable sont en train de construire grâce aux aides de leur proches mais ne respectent pas les normes urbanistiques »
Notons que plusieurs victimes du drame de l’avenue Camp Zaïre sont toujours dans le bâtiment de la coordination des écoles catholiques de Bukavu par manque des moyens pour se reconstruire leurs maisons.
Par ASHUZA MUJISHAMBA Merveille, Joséphine MUTULWA et Crédo Emmanuel; tous stagiaires