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Sud-Kivu : Des étudiants plaident pour la promotion des filières technologiques pour combler le déficit énergétique en province

L’organisation justice pour tous vient de tenir ce jeudi à l’institut supérieur de développement rural de Bukavu une conférence sur les défis énergétiques en province du Sud-Kivu et les mécanismes permettant d’améliorer l’accès à l’électricité pour tous.

Pour Godefroid AMELI Enseignant à l’Institut Supérieur Pédagogique de Bukavu, moins de cinq pourcent de la population du Sud Kivu a accès à l’électricité. Il justifie cela par la pression démographique qui ne permet pas de desservir tout le monde en électricité.

« Les défis sont énormes ; le premier c’est la démographie élevée à Bukavu et de la province du Sud-Kivu en général et pourtant la province ainsi la SNEL qui est la plus grande entreprise de production de l’énergie est obligée de faire ce qu’on appelle délestage. La population n’a pas de courant et recourt aux bois de chauffe ; cela a un grand impact sur l’abattage des arbres en province» a expliqué Godefroid AMELI

Pour résoudre le déficit énergétique au Sud-Kivu Lutonde Rachel, future étudiante propose la promotion des facultés technologiques dans les institutions d’enseignement supérieur et Universitaire.

«Pour résoudre le problème énergétique à Bukavu ; moi personnellement je pense qu’il n’y a pas suffisamment des écoles techniques et aussi on devrait favoriser la technologie. On doit penser à s’orienter vers les sciences ; la technologie, architecture, construire des industries, des laboratoires qui peuvent nous aider à lutter contre ces problèmes d’énergies que nous avons dans notre province » a dit Rachel

Pour sa part Godefroid AMELI propose la gestion rationnelle de l’énergie disponible.

«La meilleure solution est de produire de l’énergie en diversifiant plusieurs sources. Actuellement ce qu’on peut faire c’est gérer de manière rationnelle l’énergie que nous avons ; c’est-à-dire le système de prépaiement de la SNEL mais aussi nous devons faire en sorte de protéger notre énergie de forêt par les arbres que nous pouvons planter, nous utilisons le charbon du bois par manque de l’énergie électrique » a ajouté Godefroid AMELI.

Signalons que cette conférence a été rendu possible grâce à l’appui financier de ‘American Jewish world service’.

Patrick KAHONDWA et Myriam MUFANO MATTUTINA