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ESU : Les termes savants du domaine environnemental doivent être expliqués aux populations locales dans leur langage (CT Ephrem Ngoy)

Les journalistes doivent rendre le continu environnemental mieux compris des acteurs locaux à fin d’impulser le changement. Cette recommandation est du Chef des travaux Ephrem NGOY au cours d’une formation à l’Université Bilingue du Congo ; UBC en sigle. Il estime que le journaliste doit cesser d’aborder des questions environnementales en langage savant.

Pour lui, une telle communication est inaccessible au grand public. CT Ephrem NGOY montre qu’une communication qui ne tient pas compte du langage local peine à contribuer à la prise de décision en faveur de l’environnement. Il plaide pour le mélange du langage savant et local en vue des actions en faveur de l’environnement.

«Il n’est pas question d’abandonner le français et l’anglais que nous avions appris, il n’est pas question d’abandonner les principes universaux ; il est question de concilier ce qu’ils connaissent au langage de la base, c’est ce que j’appelle le bilinguisme. Il ne s’agit pas non plus d’adopter exclusivement les langues locales mais amener les deux. Vous allez vous rappeler qu’il y a des faits pour lesquelles nos langues locales n’ont pas des vocables ; c’est-à-dire nous allons chaque fois nuancer avec les deux » a dit le Chef des travaux NGOY.

Financée par l’UNESCO ; la formation en journalisme environnementale concerne 30 professionnels de médias et des étudiants en communication de la ville de Bukavu. La formation se tient à l’Université Bilingue du Congo.

Par MAISHA VITAL