Les sinistrés de l’incendie survenu au camp zaïre en juin dernier sont exposés aux intempéries pendant cette période pluvieuse et manque des moyens pour subvenir à plusieurs besoins hygiéniques et sanitaires. Affirmation faite ce 14 septembre par SAMUEL LUGANO ; un des membres du comité des sinistrés. Il indique que par manque d’assistance ; les sinistrés vivent dans des conditions qu’il juge inhumaines. Il fait ainsi appel aux autorités tant provinciales que nationales et aux personnes de bonne volonté de leur venir en aide dans cette période difficile ou des vies sont en danger.
Depuis l’incendie du mois de juin dernier, les victimes sont toujours hébergées dans l’enclot de la coordination des écoles conventionnées catholiques non loin de la source d’eau KADURHU dans la commune de KADUTU. Juste à l’entrée de cet enclos on peut observer des gens dans des bâches usées et des maisons de fortunes où des personnes vivent sans couverture. Ils se disent désespérés. Ces sinistrés expliquent qu’ils font face aux conditions hygiéniques inconfortables, ils passent la nuit dans des maisons qui les exposent au froid et à certaines maladies.
« Dans cette période pluvieuse, nous sommes confrontés à beaucoup des difficultés entre autres les bâches troués qui laissent passer facilement les eaux de pluie et par manque de moyens certains des enfants des sinistrés n’ont pas pu regagner le chemin de l’école » a témoigné l’une des victimes
Pour sa part Samuel Lugano ; membres du comité des sinistrés, il faut une intervention des autorités tant nationales que provinciales.
«Nous faisons appel au gouvernement tant national que provincial pour qu’il nous vienne en aide et qu’ensemble on trouve des solutions durables » a-t-il lancé.
Une centaine des maisons ont pris feu le 3 juin dernier à la suite d’un incendie sur avenue camp zaïre. Cela a laissé plusieurs ménages sans abris.
Floribert SAFARI et DIVINE ANDEMA; Stagiaires.