La production de la pisciculture exercée majoritairement par des jeunes, demeure moyenne mais contribue à la réduction du taux de chômage à Kamanyola. Cette affirmation est de Magy BYAMUNGU ; chercheuse en développement au cours d’un entretien avec le reporter de votre média.
Elle montre que cette activité donne un bon rendement dans cette partie alors que les exploitants n’utilisent pas de gros moyens technologiques. Elle estime que si l’exploitation devient moderne la production peut s’accroitre d’avantage.
« Après un essai effectué à Kamanyola sur le site de CIRIRA, nous nous sommes rendu compte que si l’on fait une pisciculture moderne sur ce site, on peut récolter mieux et améliorer les conditions de vie » a dit Magy BYAMUNGU.
Autre élément, dit-elle, c’est la faible représentation des femmes dans les activités piscicoles. Elle estime que si les femmes y sont impliquées ; la pisciculture peut largement influencer l’amélioration de l’économie des ménages.
« Selon les recherches que nous menons dans cette partie, il est observé que les femmes contribuent en grande partie à la survie de leurs ménages. Aussi de nombreuses femmes vivent avec des maris souvent absents laissant toutes les responsabilités aux femmes. Cela nous fait dire que leur participation aux activités piscicoles pourrait avoir un réel impact sur les vies des familles à Kamanyola » dixit la chercheuse.
Magy BYAMUNGU fait remarquer que les femmes se montrent ouvertes à l’idée de s’impliquer à toutes les étapes de la pisciculture. Ces dernières connaissent des freins liés aux moyens économiques et à la distance entre le centre de Kamanyola et les installations piscicoles. Ces défis font que les femmes interviennent majoritairement dans la commercialisation, ajoute-t-elle.
Par MAISHA VITAL