Les scientifiques de la province du Sud-Kivu réunis au sein du “groupe d’intellectuels du sud-Kivu” viennent de rendre publiques leurs réflexions sur la cohésion nationale en République Démocratique du Congo.
Dans leur document qui porte comme titre « République Démocratique du Congo, à l’épreuve de l’effritement de la cohésion nationale ». Ils émettent des réflexions sur la vie socio-politique et économique du pays mais aussi sur les enjeux du procès dit de 100 jours.
Pour eux, le procès de 100 jours fragilise aujourd’hui la coalition gouvernementale et ouvre la voie à des règlements des comptes entre acteurs dans la vie politique congolaise.
« Cette situation est à la base de l’instabilité de la nation entière et l’expose davantage à plusieurs convoitises », peut-on lire dans ce document.
Les tensions observées actuellement dans certaines provinces de la RDC, traduisent la détérioration du tissu social par le fait que la tolérance entre communautés n’est plus de coutume.
Cela fait référence à certaines idées en gestation sollicitant l’autonomie administrative, économique et politique de certaines provinces suite à une gestion qu’elle ne cesse de décrier.
Pour renforcer la cohésion nationale, ces scientifiques recommandent les pistes de solution. C’est notamment l’application ou le vote d’une loi sanctionnant le dérive tribaliste et permettant de mettre fin et aussi mettre de côté ce qui divise les acteurs sociaux, et politique, et se concentrer sur l’essentiel qui est la gestion nécessaire de l’économie nationale et du bien-être social de la population.
Alliance Bahizire