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J.M de lutte contre la corruption : Antoine CIMENESA plaide pour l’éradication de ces pratiques dans le secteur de l’enseignement supérieur et universitaire au Sud-Kivu

Le monde entier célèbre  ce 09 Décembre la journée mondiale de lutte contre la corruption. Contacté à l’occasion Antoine CIMENESA, chercheur et Enseignant à l’ISDR/BUKAVU affirme que la corruption est très rependue milieux universitaires dans la Province du Sud-Kivu. Selon lui, c’est une pratique à décourager du fait de son caractère immoral et illégal.  

S’inspirant de son expérience de plusieurs décennies dans le secteur de l’enseignement supérieur en RDC, Antoine CIMENESA précise que ce sont souvent les faibles et les paresseux parmi les étudiants qui recourent souvent à cette pratique ainsi que les enseignants de morale réduite. Il les invite par ailleurs à bannir ces pratiques qui hypothèquent l’éducation des générations entières.

« Les gens qui œuvrent dans des instituts supérieurs et universitaires doivent faire preuve de la perfection et n’ont pas s’impliquer dans la corruption sous toutes ses formes car ces sont eux l’exemple, ils doivent éclairer la société », insiste-il.

Certains étudiants interrogés par un des reporters de la Chaîne universitaire rejettent l’idée de recourir à la corruption. Ils affirment que cette pratique affaiblit et rend dangereux. Par ailleurs ces étudiants reconnaissent l’existence de ces genres de pratique dans leur environnement éducatif. Ils appellent ainsi au changement de la mentalité.

« La corruption dans les milieux universitaires, c’est comme un business. Certaines personnes trouvent que corrompre c’est le moyen le plus facile pour réussir et ignorent le reste. La corruption constitue un danger pour l’émergence de l’éducation. Les corrupteurs et les corrompus doivent abandonner ce comportement immoral », conseillent-ils.

Précisons que la journée des Nations-Unies de lutte contre la corruption l’anniversaire du lancement de la Convention mondiale contre la corruption le 9 décembre. Cette convention établit de normes et constitue une avancée considérable en matière de recouvrement des avoirs illicites envoyés à l’étranger. Mais son succès exige une volonté politique et un engagement à faire le suivi de sa mise en œuvre.

Altina RTH