Actuellement la ville de Bukavu dans la Province du Sud-Kivu connaît multiples problèmes d’urbanisation. C’est entre autres, des constructions anarchiques, des constructions sur des sites non-viables et l’absence des lotissements adéquats. Conséquences, la ville enregistre des morts suite à des érosions et éboulements à chaque tombée de pluie torrentielle.
Dans une conférence tenue ce dimanche premier mars 2020 dans le quartier Nkafu, le député national Alfred MAISHA a déploré la passivité des autorités face à ce problème.
“Beaucoup (de particuliers) confisquent des vastes étendues des terres de l’Etat du fait de la naïveté de certains mandataires. L’amphitéose est un droit d’utiliser une terre de l’Etat pendant maximum 25 ans et à l’échéance, l’Etat est libre de renouveler ou de reprendre. Or, aujourd’hui la demande en terre est criante mais l’Etat n’as plus de terre”, a-t-il fait savoir.
Cet élu de la ville de Bukavu appelle ainsi le gouverneur de province à amorcer le processus de récupération des terres de appartenant à l’Etat, occupées par les particuliers.
“J’invite le gouverneur de province à faire déjà un plan de récupération des terres de l’État occupées par les individus, personnes physiques ou morales, détenteurs des titres qui ne sont plus encours d’échéances”, recommande Alfred MAISHA.
Tout en promettant à la population qu’il va plaider pour cette problématique jusqu’au niveau du ministre national des affaires, ce cadre de l’Union pour la nation congolaise appelle la population à ne plus acquérir des parcelles au près des personnes qui n’ont pas des titres.
Précisons que malgré les lois et mesures en vigueur sur l’urbanisme et l’habitat en RDC, Bukavu est loin de retrouver sa robe dite “Bukavu la verte”.
Ignace BONANE
