A chaque tombée de pluie, la ville de Bukavu perd de plus en plus l’image d’une ville. Des inondations et débordements des eaux sont observés dans le centre-ville comme dans le bidonville de celle qui fut jadis appelée, la verte. Ce constat est de la rédaction de la Chaine universitaire en cette période où des fortes pluies s’abattent sur Bukavu.
Des routes et des maisons connaissent des débordements des eaux et des inondations d’une part et des éboulements d’autre part. C’est notamment sur des routes principales et sur celles dites secondaires.
Bien qu’en cours de réhabilitation la route frontière gouvernorat n’est pas épargnée. Au niveau du marché de Nyawera, on observe la création d’un lac artificiel suite au débordement des eaux de pluie.
Sur avenue industrielle, la route est assimilée à un passage des eaux des pluies provenant des coins environnants avec des déchets de tout genre. Situation qui transforme la place de l’indépendance en dépotoir au mépris de l’image de cet endroit à vocation touristique.
Sur la route nationale numéro 2, soit la route place de l’indépendance-Mwenga, on observe des éboulements et glissements des terres de part et d’autre avec comme conséquence, l’arrêt progressif de mobilité suite à la coupure de la route si rien n’est fait pour pallier cette situation. L’endroit le plus affecté est la partie entre Lycée Wima et le Centre psychiatrique de Karhale, où cette route risque d’être divisée par deux.
Pour certains observateurs, il est temps de penser à un plus de canalisation des eaux des pluies dans la ville de Bukavu, pour lutter contre les inondations et des éboulements.
Ils appellent la population à un changement des comportements en matière de gestion des déchets ménagers mais aussi dans les choix des lieux où construire pour éviter encore les cas de trop.
Altina RUTAHA