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Journée mondiale du SIDA : plus de 28 000 personnes souffrent de cette maladie au Sud-Kivu (PNMLS)

La Province du Sud-Kivu vient de célébrer la journée mondiale du SIDA ce lundi 02 décembre 2019. A cette occasion, le programme national de lutte contre le Sida PNMLS/Sud-Kivu affirme que le taux de prévalence du VIH/SIDA est passé de 4.8 à 1.9% entre 1998 et 2019 en Province chez les femmes enceintes, et plus de 28 000 personnes souffrent de cette maladie au Sud-Kivu.

Selon BISIMWA SIBULA Jean-Paul Coordonnateur du PNMLS au Sud-Kivu, ces avancées sont justifiées par plusieurs activités qui ont été menées par l’État congolais et ses partenaires. Ces activités sont entre autres, la sensibilisation de la population sur les moyens de prévention de cette épidémie.
“Depuis des années, nous sensibilisons la communauté sur les moyens de prévention contre le VIH. Il s’agit de l’abstinence, la bonne fidélité, l’usage correct et systématique des préservatifs et le dépistage volontaire. A celà, s’ajoute le dépistage conseil initié par les prestataires”, a-t-il fait savoir.
Le Vice-gouverneur présent à ces cérémonies, a profité de cette occasion pour affirmer l’engagement du gouvernement provincial à éradiquer cette maladie d’ici 2030 en Province. Il appelle par ailleurs toute la population à une mobilisation générale pour y parvenir.
“La mobilisation générale est tributaire de l’engagement du leadership politique qui doit tracer la voie à nos concitoyens. Dans notre province, les services sanitaires ont observé une inversion de la courbe de prévalence du VIH/SIDA de plus de 4 à 1.9. Observons donc les moyens de prévention contre cette maladie “, a précisé Marc MALAGO.
Toujours à l’occasion de ces cérémonies, les acteurs de lutte contre le VIH/SIDA se sont engagés à redoubler leurs efforts pour combattre cette maladie en Province.
Célébrée le 01 décembre de chaque année, le thème retenu cette année au niveau international est: “les organisations communautaires font la différence” et au niveau national : “ma communauté fait la différence. Et vous ?”.

Ignace BONANE