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J.I des Enfants de la rue : Jean-Morrot TUBIBU propose la création des écoles de métier pour la formation des enfants dits Maibobo à Bukavu

L’humanité célèbre ce mardi 26 novembre 2019 la journée internationale des Enfants de la rue. A cette occasion, Jean-Morrot TUBIBU activiste des droits de l’Homme appelle la communauté à œuvrer pour la réintégration des enfants qui vivent dans la rue, ceci en ce que leur situation est critique et lamentable. Il s’agit d’une bombe qu’il faut désamorcer à tout prix car son explosion est redoutable, affirme notre source.

Jean-Morrot estime que les Enfants vivent dans la rue suite à beaucoup de facteurs qu’il qualifie des facteurs sociaux.

« Ces enfants sont dans la rue suite aux multiples difficultés que connaissent leurs familles. Ces difficultés sont entre autres les guerres en répétition, la pauvreté, la misère, le divorce, les conflits, des incendies et l’exode rural. Ils se voient abandonnés dans la rue sans domicile fixe », a-t-il fait savoir.

Selon lui, la présence des Enfants dans la rue doit interpeller plus d’un citoyen consciencieux car il s’agit d’une situation anormale.

« Actuellement dans la ville de Bukavu, on assiste à une forte présence des enfants dans la rue. Certains deviennent même adultes dans la rue, et c’est une des causes majeures de l’insécurité dans la Province, ce qui constitue une bombe à retardement. Les responsabilités sont partagées entre l’Etat qui ne fait absolument rien, les parents ne tiennent pas compte de la planification familiale et la communauté qui considère cette situation comme étant normale », condamne cet activiste des droits humains.

Pour pallier cette situation, Jean-Morrot TUBIBU, propose entre autres la création des écoles de métier et des maisons d’accueil.

« Il n’y a pas de solution miracle à ce fléau. Il nous faut juste la prise de conscience que la rue n’engendre pas d’enfants. Et là, il faut prendre tous ces enfants et les apprendre les métiers manuels. Pour sauver ces enfants, il faut donc travailler sur leur réintégration sociale qui passe par l’éradication de la misère et des conflits armés en province », recommande-t-il.

Signée en 1989 par l’UNESCO en association avec la Fondation Air France, cette journée est une occasion pour interpeller les communautés sur la prise en charge de tous les enfants sans discrimination. C’est aussi une occasion pour encourager les organisations qui militent en faveur de cette catégorie d’enfants dans leurs actions.

Ignace BONANE