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Sud-Kivu : le CICR sensibilise la crème intellectuelle sur les violences sexuelles en DIH

Le Comité International de la Croix Rouge (CICR) a organisé ce mardi 12 novembre 2019 une Conférence-débat sur les violences sexuelles en Droit International Humanitaire. L’Objectif est d’amener les Chercheurs et les Etudiants en Droit à comprendre le contour de la notion des Violences sexuelles en DIH.
Au cours de cette Conférence, les participants ont été édifiés sur les Violences sexuelles en temps de guerre, sur les Acteurs non étatiques et le DIH ainsi que sur les forces multinationales et le DIH.
Selon Madame Claudine MUSHOBEKWA Conseillère Juridique régionale du CICR en Charge de l’Afrique centrale et une des Orateurs du jour, les violences sexuelles sont suffisamment réprimées en DIH.
« Si les violences sexuelles sont sévèrement réprimées en temps de paix, il faut noter qu’en temps de guerre c’est plus que ça. Les Conventions de Genève font obligation aux Etats de se doter des Instruments efficaces de répression des violences sexuelles… Ainsi, les Etats doivent prendre ces dispositions et les transposer dans leur droit interne à fin de protéger sur le plan du droit les victimes des violences sexuelles », a précisé Madame Claudine MUSHOBEKWA au Micro de la Chaine Universitaire.
« Les décideurs de demain font partie des Etudiants d’aujourd’hui. C’est mieux de les informer maintenant sur le contour des Violences sexuelles plutôt que quand le problème va se poser. Parmi ces Etudiant il y’aura des Avocats, des Magistrats, des Législateurs ou des Gens qui vont travailler dans l’Administration publique et donc ils doivent déjà savoir que les violences sexuelles sont des crimes punis par des Juridictions pénales nationales d’abord et en complément par la Cour pénale internationale (CPI) », a répondu Madame Claudine MUSHOBEKWA à la question de savoir « pourquoi les Etudiants en Droit ? ».
A l’issue de cette Conférence, ces Etudiants se sont dits satisfaits des Matières apprises et se sont engagés à jouer un rôle actif dans la lutte contre les viols et violences sexuelles, ceci en dénonçant ces crimes.
« J’aimerais que les violences sexuelles ne soient plus utilisées comme arme de guerre. Pour y arriver, il faut que les auteurs de ces crimes soient punis conformément à la loi et aux Conventions de Genève » ; a recommandé une Etudiante au sortir de ces assises.
Précisons que ces Assises se sont tenues au Centre d’Excelle de l’Université Catholique de Bukavu (UCB) sur Avenue Père Georges Défour. Y ont pris part, les Enseignants de DIH, les Acteurs de la Société civile œuvrant dans la lutte contre les violences sexuelles, les Conseillers Juridiques des forces armées, les Chercheurs et Etudiants en Droit.

Ignace BONANE