Les autorités tant politiques que judiciaires sont appelés à prendre des mesures de protection en faveur des femmes accusées de sorcellerie. Recommandation faite ce 19 avril par Nelly ADIDJA à l’occasion d’un point de presse tenue par AFEM à Bukavu.
Elle montre que des plaidoyers sont menés par l’association des femmes de médias. Elle cite celui orienté vers le gouvernorat et vers d’autres institutions de la province.
Nelly ADIDJA montre que ces accusations perturbent la cohésion sociale. Elle explique que plusieurs femmes et filles sont forcées à fuir leurs communautés.
Déjà son organisation a documenté 36 cas des femmes lynchées ou brûlées vives en raison de ces accusations. Parmi les coins les plus touchés, Nelly ADIDJA cite Sange, Luvungi, chiherano, kalonge, Nyangezi, Mubumbano, Minova et Kabare.
Notre source appelle les médias à dénoncer les violences sexuelles et basées sur le genre dont sont victimes les femmes et les filles au Sud-Kivu.
Par Christian KOMPANYI
