Au moins quatre délits de presse ont été commis par des journalistes dans leur production médiatique sur la période de juillet à septembre 2023. Ces résultats viennent d’être présentés par la centrale de monitoring des médias au cours d’une séance de restitution tenue en la salle BELVEDERE ce 24 novembre. Parmi ces délits, Darius KITOGA ; Président de l’UNPC/section du Sud-Kivu note que des journalistes ont par exemple permis à leur invités de partager des messages de haine et insultes au cours de leurs émissions.
Darius KITOGA recommande le respect du code d’éthique et déontologie du journaliste à tous les acteurs qui interviennent dans les médias. Pour lui, il faudra travailler avec professionnalisme sur tout en cette période électorale.
«Les délits que nous avons identifiés, on ne peut pas les miniaturiser et les citer en un seul mot ; par exemple lors que le présentateur laisse son invité injurier, le journaliste est aussi complice, lors qu’on appelle à la haine de l’autorité et le journaliste laisse faire. Ce sont autant de délits que nous avons soulevés. Lors que par exemple, à la radio, vous cherchez des invités qui n’ont pas le statut, la carrure, qui n’ont pas de connaissances dans le domaine et vous le faites intervenir dans un sujet qui ne les concerne, peut-être, pas du tout ; c’est un autre délit. Et lors que vous ne respectez pas la logique des thématiques que vous-même avez présenté » a dit le Président de l’UNPC/Sud-Kivu ; Darius KITOGA.
Les participants ont émis le vœu de voir les membres de l’équipe de monitoring des médias être renforcés pour suivre tous les médias qui émettent à Bukavu.
Cette activité est appuyée par la direction du développement et de coopération DDC.
Par MAISHA VITAL