Clôture ce mardi 31 Août 2021 de la formation sur la santé mentale organisée par la fondation PANZI à l’intention des étudiants des universités et instituts supérieurs de la ville de Bukavu. Durant deux Jours les participants ont été outillés sur la santé mentale et ses représentations socioculturelles, les facteurs prédisposant à cette maladie et la relation entre santé mentale et violence sexuelle en milieux universitaires.
Pour Docteur PHILIPPE AMANI coordonnateur du projet santé mentale à la fondation PANZI, l’impact des violences sexuelles sur la santé mentale est une réalité dans les milieux universitaires.
« C’est un sérieux problème que notre ville est entrain de connaître ces derniers temps. Nous avons effectué une étude dans trois institutions de la place où nous avons interrogés 173 étudiants et nous avons trouvé que la prévalence était très élevée, l’impact des agressions sexuelles dans les milieux universitaires et nous avons trouvé que ces agressions sexuelles ont impacté le rendement des étudiants ; voilà pourquoi nous avons pensé que c’est très important d’intégré la santé mentale pour arriver à combattre la violence sexuelle au sein des universités ».
Notre source ajoute que des noyaux seront installés dans les universités pour documenter tout cas de maladie mentale.
« Ces noyaux ne feront que la sensibilisation et faire connaître aux autres quels sont les signes de la maladie mentale, comment on peut développer cette maladie et où recourir pour les soins. Aussi il faut reconnaître que ces derniers temps il y a le nombre important d’étudiants avec les troubles mentaux qui augmentent dans les services psychiatriques dans la ville ».
Près de 20 étudiants ont en provenance de 10 institutions supérieures et Universitaires ont pris part à cette formation.
