L’humanité célèbre ce 8 décembre la journée du climat. Occasion aux jeunes champions en conservation de la nature d’interpeler la communauté congolaise sur les effets du réchauffement climatiques. Inondations des champs, perturbation des périodes culturales, prolongation anormale des saisons; autant des conséquences rappelées par cette structure qui souligne que cette situation est à la base de l’insuffisance en production agricole dans plusieurs territoires de la Province du Sud-Kivu.
Plusieurs contrées, notamment, Kabare, Uvira, Mwenga, connaissent des circonstances particulières ; souligne le Jeune Champion, Ladislas Witanene. Pour lui, ceci est dû à la pression accentuée de l’activité humaine sur l’environnement. Dans ces entités, il dit avoir observé l’augmentation du soleil juste après la semi alors que pendant ce temps, la plante a besoin de l’eau pour pousser et note des fortes pluies durant la floraison qui font tomber les fleurs des plantes au désavantage des gousses.
“Le changement climatique fait décaler les activités agricoles. Certaines plantes qui ont parfois besoin de l’eau en manquent; d’autres,quand elles ont besoin du soleil, sont exposées aux pluies torrentielles. Ce qui réduit sensiblement le rendement des agriculteurs ” .
Notre source appelle la population à repiquer les arbres sur des collines nues et à observer le civisme environnemental. En marge de la célébration de cette journée, l’organisation mondiale de la météorologie place l’année 2020 sur le top des années les plus chaudes jamais répertoriées.
David AMPIRE
