Les députés Provinciaux du Sud-kiv se sont réunis ce lundi 30 décembre 2019 en séance plénière. Objectif, examiner et au besoin adopter le rapport de la commission spéciale d’enquête qui avait travaillé sur la gestion administrative et financière du gouvernement Nyamugabo. Suite à un certain nombre d’irrégularités d’ordre procédural, le bureau de l’assemblée provinciale a du renvoyer l’examen de ce rapport à la prochaine session, selon le député Jacques KAMANDA Rapporteur de l’organe délibérant du Sud-Kivu.
“Le rapport de la commission spéciale qui avait enquêter sur la gestion administrative et financière de la province sous l’ère Nyamugabo et Buzimungu, jusqu’à l’ère Théo devait être traité dans l’urgence. Ceci pour éclairer la population du Sud-Kivu sur la gestion de l’ancien gouverneur et sur la gestion du gouverneur intérimaire. Toutefois, le rapport n’a pas été déposé au moment voulu. A cela, s’ajoute le manque des signatures du Président et du Rapporteur de ladite commission”, a précisé Jacques KAMANDA.
C’est par le vote, après une motion incidentielle sur l’ordre du jour que les députés ont voté pour le renvoi de l’examen de ce rapport à la prochaine session.
Malgré ce renvoi, le Rapporteur d l’Assemblée provinciale rassure la population de que cette question sera traitée à la prochaine session et au besoin une session extraordinaire peut être convoquée.
En réaction à ce renvoi, la nouvelle dynamique de la société civile (NDSCI) estime que les députés laissent la population sur sa soif de connaître la vérité sur l’état dans lequel l’actuel gouverneur a trouvé celle-ci.
“Ils avaient une occasion pour révéler les vérités sur l’état de la province en général et sur son état financier en particulier. C’est un rend-vous raté”, estime Jean-Chrisostome KIJANA.
Signalons que c’est depuis la session de mars dernier qu’une commission spéciale avait été mise en place pour enquêter sur la gestion administrative et financière de la province du Sud-Kivu sous le régime de l’ancien Gouverneur Claude NYAMUGABO. Jusqu’à présent, son examen et son adoption ne sont pas encore intervenus.
Ignace BONANE
