Il n’y aura point de paix à l’Est aussi longtemps que l’Etat congolais ne sera pas refondé. Propos du secrétaire exécutif du Mouvement d’Elite pour la démocratie et le vrai changement. Pour lui, cette refondation passe notamment par la réforme de l’armée nationale et la création des occasions des discussions sur la paix dans la région. En réaction ce 23 février 2021 à l’insécurité qui demeure grandissante dans la partie Est congolaise, Augustin BISIMWA rappelle que tout devra notamment partir de la recherche des causes profondes de la situation. Notre source parle notamment de l’activisme des groupes armés étrangers qui sévissent sur le territoire congolais ; des mouvements qui devront, selon lui, être anéantis avant tout.
« Lorsque nous parlons du vrai changement, lorsque nous parlons de la refondation de l’État, cela suppose que nous puissions mettre en tête que nous n’avons plus d’État et que celui-ci devrait être recrée. On ne peut pas aujourd’hui parler de peuple d’abord si l’État lui-même n’existe pas. Nous dévons être en mesure de refonder l’État et se regarder dans les yeux. Est-ce-que nous avons une armée qu’il nous faut ? N’est-t-elle pas inféodée ? Infiltrée ? La Monusco joue-t-elle bien ses rôles ? » s’indigne Augustin BISIMWA.
« La situation que nous traversons nous fait croire qu’il y aurait autour de tout ceci un complot tant national qu’international » ajoute-t-il.
David AMPIRE
