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Des ONGs des Droits Humais plaident pour la protection des espaces où sont enterrées les victimes des crimes de masse

L’accès à la vérité, la justice, la réparation et la garentie de non répétition des violences en masses. C’est entre autres demandes formulées par des organisations de la société civile dont la Ligue Des droits de la personne dans la région de Grands Lacs, LDGL. Elles le disent dans une marche pacifique tenue à Bukavu. Elles dénoncent les crimes de masses commis entre 1996 à 2024 à l’Est de la RDC et particulièrement le Sud-Kivu.

Les manifestants trouvent injuste que 28 ans après le peuple est toujours livré à soi-même. Dans leur mémorandum adressé au gouverneur de la province du Sud-Kivu, ils plaident pour la protection des sites où sont enterrés certaines victimes des massacres de masses. Ils craignent la disparution de ces sites car selon eux, certains sont transformés en lieux des commerces, de divertissement ou encore d’habitations. Ils plaident aussi pour que la justice transitionnelle soit instaurée. Cela pour que les auteurs des ces barbaries soient identifiés et punis pour leurs actes.

Nos sources font savoir qu’environ 450 personnes ont été tuées à Bukavu pendant la guerre de 1996. Parmi les victimes on note Monseigneur Christophe Muzihirwa, tué le 29 octobre 1996.

Par Credo NAMUKABISA Emmanuel

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