Le gouvernement doit prendre au sérieux la résolution des problèmes de gouvernance souvent dénoncés en RDC; parmi lesquels la corruption, le népotisme et la politisation de l’administration. C’est l’une des recommandations de trois chercheurs dans une analyse publiée ce 29 Mai 2024.
Cette analyse titrée: “Les élections ne sont pas une fin en soi; réflexion sur le défis du second mandat de Félix TSHISEKEDI” est réalisée par le Prof Aymar NYENYEZI, Prof Koen VLASSENROOT et Doctorant Ithiel BATUMIKE.
Ce document décrit le contexte de l’élection au second mandat de Félix TSHISEKEDI qui obtient par la même occasion une majorité confortable pour diriger le pays.
Les chercheurs montrent que les attentes des populations et promesses se doivent d’être réalisées en ce second mandat. Parmi les promesses, ils reviennent sur celle de la pacification de l’Est. Une promesse pour laquelle ils notent le défis lié à la légitimation, selon eux, des groupes armés qui opèrent désormais sous le label de “Wazalendo” ou patriotes.
Au sujet du social et particulièrement l’enseignement à l’école primaire gratuit et la maternité gratuite, les chercheurs estiment que le deuxième mandat doit servir à donner les moyens aux acteurs. Sans ces moyens, ils prédisent des services médiocres dans les deux secteurs.
Au programme de développement de 145 territoires, ils craignent que si la mise en oeuvre ne subit pas de contrôle sérieux, ce dernier pourrait déboucher sur des scandales de corruption de la taille du projet de 100 jours.
Après sa prise de fonction, le 20 janvier dernier, le premier gouvernement du deuxième mandat du président TSHISEKEDI affiche complet. Le gouvernement publié mercredi 29 Mai compte 54 membres.
Par MAISHA VITAL
