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Les mouvement féminins du Sud-Kivu clôturent le mois de la femme (journée de plaidoyer)

Les femmes du Sud-Kivu plaident pour le respect effectif et la reconnaissance de leurs droits fondamentaux. Les éléments de Plaidoyer viennent d’être présentés aux autorités politico-administratives, coutumières, ainsi que les responsables des Institutions et organisations féminines du Sud-Kivu.  C’était au cours d’une journée de plaidoyer ce mercredi 31 mars 2021 organisée par les mouvements féminins en partenariat avec Women for Women Internataional. ces organisations sont entre autres CACUS DES FEMMES POUR LA APIX, AFEJUCO, SPR pour ne citer que cela. Pour ces femmes, les recommandations validées ce jour, sont issues de l’atelier d’échange sur la situation de la femme tenue à Bukavu le 29 mars dernier portant sur la priorisation des problèmes des femmes. A cette rencontre les femmes ont dit à l’unanimité qu’elles sont insécurisées totalement par rapport au contexte actuel du pays.  Les participants ont de leurs part encouragé l’initiative des femmes du Sud-Kivu. 

Une note de plaidoyer a été remise aux différentes autorités politico administratives et coutumières. Selon Madame SOLANGE LWASHIGA Modératrice du jour, les femmes ont des droits qui sont maltraités par l’ignorance. Il faut combattre cette ignorance et donner la femme l’occasion pour son épanouissement.

Pour sa part le Professeur Ordinaire BOSCO MUCHUKIWA Directeur Général de l’ISDR BUUKAVU, l’un des participants, il indique que la priorité entre les besoins de la femme congolaise c’est l’éducation et l’accès à l’emplois . Pour lui, son Institution ISDR BUKAVU avec son nouveau département de genre et Développement Durable est un atout pour la promotion de la femme. Il invite les femmes à y envoyer les jeunes pour une bonne formation. Prof BOSCO MUCHUKIWA “Nous pouvons partager les expériences, c’est une première chose à faire, la deuxième chose c’est faire aussi le lien avec l’agenda des priorité des femmes du Sud-Kivu avec l’appui de Women for Women International, concernant l’ISDR, nous avons suffisamment évolué. Pour le moment nous sommes la première institution de la République Démocratique du Congo qui organise une  formation académique,  c’est à dire une formation reconnue part le gouvernement congolais sur le genre, le département de Genre et développement Durable.”  

Selon lui la deuxième clé pour la priorité  des femmes  “il faut accorder aux femmes un travail, que les femmes soient au village  que les femmes soient en ville, les femmes doivent accéder à des emplois rémunérateurs.”

Madame la Ministre de l’EPST GENEVIEVE MIZUMBI et représentante du Gouverneur dans cette activité promet que le gouvernent provincial ne ménagera aucun effort pour l’amélioration du statut de la femme du Sud-Kivu. “Permettez moi d’abord de rendre un vibrant hommage au Chef de l’Etat Président de la République; Notre pays la RDC, en dépit des obstacles dus au contexte sécuritaire difficile s’est fermement engage dans la lute contre les droits de la femme, il a ratifié la résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations Unies sur les femmes, il a ratifié tous les instruments juridiques internationaux relatifs à la promotion des droits de las femmes, la reforme foncière  des textes en faveur des droits des femmes, la parité homme-femme est consacrée dans la constitution du pays”. La ministre MIZUMBI Ajoute que la province à des atouts pour lancer le leadership féminin dans la province du Sud-Kivu.                         

Cet atelier a eu lieu dans la sale de réunion de l’hôtel BEGOBIAS à Nguba dans la commune d’Ibanda.

TOYI MIREFU Théodore