«Faire accroître les ressources nécessaires en faveur des femmes et filles pour un Congo paritaire en droit sexuel et réproductif». c’est sous ce thème que l’Institut Supérieur Pédagogique de Bukavu et l’organisation IPAS viennent de tenir une conférence universitaire à l’occasion de la célébration de la journée internationale des droits des femmes ce vendredi 8 mars 2024. Objectif , lutter contre les avortements clandestins dans les milieux universitaires .
Nelly NSEYA; présidente de la cours d’appel du sud-kivu et l’une des orateurs montre que des cas d’avortement clandestins sont enregistrés en province et particulièrement du côté des étudiantes.
Elle explique qu’il est important pour les jeunes filles d’être éduquée sur la santé sexuelle et reproductive. Nelly NSEYA renseigne que l’article 14 du protocole de Maputo; que la RDC a ratifié, soutient l’avortement médicalisé et sécurisé lors que certaines conditions sont réunies. Elle parle des conditions liées à l’établissement sanitaire et des cas de viol, inceste et grossesse mettant en danger la vie de la mère.
Signalons que cetre activité tenue à l’ISP-Bukavu a connu la participation des étudiants et étudiantes de différentes institutions de la ville de Bukavu et est intervenue dans le cadre de la journée internationale des droits des femmes.
Par MAISHA VITAL et Myriam MUFANO MATTUTINA
