61 ans depuis l’accession de la république démocratique du Congo à la souveraineté internationale, plusieurs défis exigent solution. C’est notamment la reconstitution du tissus économique de l’Etat.
Au cœur de l’Afrique, se situe la République démocratique du Congo. D’une superficie continentale ; sa faune, flore et ses potentielles géologiques ont fait d’elle au premier de son indépendance un Etat stratégique.
A ce temps, le pays de Lumumba possédait des entreprises, usines et d’autres firmes ; témoins de sa puissance économique de l’époque.
Cette période de gloire n’eût une longue durée. En 1965, cette jeune indépendance connait sa première perturbation politique. Par coup d’Etat, MOBUTU accède au pouvoir. Durant 32 ans de règne, la République, désormais du Zaïre, connaitra une crise sans précédent. De la nationalisation des biens des étrangers pourtant détenteurs des capitaux, à la chute vertigineuse du pouvoir d’achat des citoyens, cette République est aussi passé des dépréciations monétaires et des scènes de corruption condamnés par plusieurs acteurs nationaux et internationaux.
Par conséquent, la fin de son règne fut marquée par une dégradation du tissu économique, la chute des grandes institutions financières, la faillite de certaines entreprises et industries commerciales.
C’est dans ce contexte d’une économie extravertie que la RDC commémore son 61ième anniversaire de son indépendance ce mercredi 30 juin. Certes un motif de fierté mais tout compte fait, la République démocratique du Congo demeure un Etat économiquement faible et dépendant.
La Rédaction.