Les enseignants de la province du Sud-Kivu doivent mettre un peu de dose de sacrifice pour sauver cette année académique. Ces propos sont d’un parent contacté par la chaîne universitaire ce jeudi 20 aout 2020.
Bernardin Sebahire regrette de constater que les enseignants du Sud-Kivu réunis au sein du SYNEP, du SYNECATH et du SYECO ne veulent pas mettre fin à leur mouvement de grève malgré la main tendue du gouvernement.
« Nous parents, sommes déçus par le comportement des enseignants qui ne veulent pas reprendre le chemin de travail malgré la main tendue du gouvernement », a-t-il précisé.
Il déplore les contradictions observées en province entre les groupes des enseignants.
« Au niveau de la province du Sud-Kivu, je peux dire qu’il y’a deux sons de cloche. Les groupes (nouvelles unités et non-payés) pour lesquels les différents syndicats revendiquaient ont apparemment lâché et sont prêts à reprendre les activités pour sauver cette année scolaire. De l’autre côté, c’est le radicalisme et c’est la tendance majoritaire. Nous comme parents, demandons à nos compatriotes qui sont aussi parents de mettre un peu d’eau dans leur vin et de se sacrifier pour les quelques jours qui restent », recommande Bernardin Sebahirhe.
Pour rappel, en date du mercredi 19 août 2020, les enseignants du Sud-Kivu réunis au sein du SYNEP, du SYNECATH et du SYECO ont décidé de prolonger leur mouvement de grève.
Ignace BONANE