Évaluer l’évolution du parcours académique des boursières du programme ‘Tenure Facility Grant’ de l’UEFA-RDC à l’ISDR-Bukavu. C’est l’un des objectifs de la rencontre tenue ce 30 avril par ces étudiantes et le Professeur Léonard MUBALAMA, consultant pour ‘Tenure Facility’ ainsi que chef de département d’Environnement et Développement Durable de l’ISDR-Bukavu.
Il était aussi question dans cette rencontre d’échanger sur les cadres nationaux et internationaux qui régissent le secteur de la gestion durable des ressources naturelles ainsi que la place des femmes autochtones dans ce processus.
Le professeur Léonard MUBALAMA renseigne que ces étudiantes prises en charge par cette bourse sont issues des communautés autochtones pygmées. Il explique que l’échange avec ces étudiantes lui a permis de comprendre la motivation de ces dernières à faire des études d’environnement. Pour lui, l’idée pour ces étudiantes est de jouer un rôle actif dans les dynamiques locales de foresteries communautaires.
Il leur rappelle l’alignement de la RDC aux textes internationaux dans le secteur de la gestion des ressources naturelles. Le professeur explique que la République Démocratique du Congo dispose de la loi n° 24/020 modifiant et complétant la loi n° 14/003 du 11 février 2014 sur la nature. Cette loi exige que l’État veille à ce que 30 % du territoire national soit couvert par les aires protégées. Cette exigence légale se conforme, selon notre source, à la dynamique du Cadre Global de la Biodiversité.
Pour notre source, inclure les populations autochtones est une condition importante pour toute démarche durable. Il recommande aux jeunes femmes boursières de l’Union pour l’Émancipation de la Femme Autochtone de s’impliquer davantage dans les débats publics et actions concrètes en matière de gouvernance environnementale.
Notons aussi que l’activité survient pour célébrer la journée consacrée à l’enseignant en République Démocratique du Congo.
Par MAISHA VITAL