Encourager le partage de messages pacifiques afin d’influencer la paix dans les zones affectées par le conflit. Tel doit être le rôle de la littérature en période de crise sécuritaire. C’est ce que pense Ibrahim Wilondja, essayiste et bibliothécaire. Il le dit lors d’un atelier d’échange à la bibliothèque de paix de Panzi, une activité qui intervient à l’occasion de la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur célébrée chaque 23 avril de l’année.
Pour Ibrahim Wilondja, cette activité vise à partager avec les jeunes écrivains, artistes et lecteurs l’utilité de la littérature et son apport dans la résolution des conflits. Il montre que la littérature doit aussi servir de moyen de sensibilisation, notamment pour les jeunes, sur l’importance de la lecture en période de crise.
Ibrahim Wilondja indique que les écrivains ont la responsabilité d’écrire sur la réconciliation et sur la recherche de solutions aux problèmes que traverse la communauté. Il les appelle à dénoncer le mal et à partager des messages de paix. Rappelons que cette journée a été instaurée par l’UNESCO en 1995 pour célébrer le pouvoir des mots et l’importance de la lecture dans nos vies.
Par REHEMA NAMEGABE Esther
