Trois doctorants qui mènent leurs recherches sur la répression des crimes de masses au Kivu viennent de présenter l’état actuel de leurs recherches doctorales. Ces recherches sont menées dans le cadre du projet Droit, Information et Recherches Croisées. Un projet exécuté par le centre régional des droits de l’homme et droit international humanitaire.
Les chercheurs sont notamment Jonas SHINDANI qui travaille sur les interactions entre acteurs du processus juridictionnel relatif à la répression des crimes de masse en RDC. Dans sa recherche, il aborde les liens entre différents acteurs institutionnels, ceux non institutionnels ainsi que les liens entre les deux catégories d’acteurs dans le processus de répression des crimes de masse.
Aline BAHATI, quant à elle travaille sur la confiance dans la procédure et les acteurs de la répression des crimes de masse en RDC. Elle analyse les discours des victimes sur la conduite des procédures de justice et les acteurs qui les conduisent. De la même façon elle tente de comprendre les points de vue des accusés sur la procédure et le niveau de confiance qu’ils accordent aux acteurs.
L’autre chercheur est Emmanuel BIGOSI qui travaille sur le traitement journalistique des violations des droits humains à l’Est de la RDC. Il cherche à comprendre la logique qui dicte la production des médias et les relations qui existent entre les acteurs de la presse avec ceux de la justice.
Prof Trésor MAHESHE, coordonnateur Sud du projet DIRE indique que les différentes recherches permettront de comprendre les limites des acteurs dans la répression des crimes de masse. L’idée, selon lui, est de permettre l’élaboration d’une théorie de changement qui permet d’améliorer la confiance entre les acteurs.
Les prochaines étapes consistent en la rédaction des manuscrits et la présentation des résultats dans les six prochains mois.
Par MAISHA VITAL
