« Les théories de la justice environnementale et les applications dans les projets de recherche et contextes sud ». Tel est le sujet du séminaire animé ce vendredi 17 janvier par le prof Brendan Coolsaet à l’Institut Supérieur de Développement Rural de Bukavu. Il met en lumière les résultats des recherches menées sur les menaces environnementales qui touchent différemment les classes sociales. Il montre que les populations plus pauvres sont les plus affectées par la dégradation de l’environnement.
Prof Brendan Coolsaet indique que pour les Etats Unis où les recherches sur les injustices climatiques sont plus abondantes, il est à noter que ce sont plus les populations afro américaines qui se trouvent plus touchées.
Il indique que souvent les réflexions sur les questions environnementales n’intègrent pas l’aspect social alors qu’il est, selon lui, très important d’y accorder une attention particulière. Cet aspect social concerne des questions de pauvreté, de genre ou encore celles de race, poursuit-il. Le prof Brendan Coolsaet pense qu’au tant le problème environnemental doit être analysé de manière différenciée, la solution aux problèmes de ce secteur doit l’être aussi.
Ce séminaire intervient dans le cadre des journées scientifiques qui se tiennent à l’ISDR-Bukavu du 17 au 18 janvier 2025. Ces journées se tiennent dans le cadre du projet resource Rush « acteur périphérisés » mis en œuvre avec le partenariat de l’UCLouvain et Université de Mons sous le financement de l’Académie de recherche et d’enseignement supérieur (ARES).
Par MAISHA VITAL