Parler du climat et du droit est essentiel pour garantir une action efficace contre le changement climatique, protéger les droits humains et promouvoir une gestion durable des ressources naturelle. Ceci ressort du thème, ‘le climat et le droit’ choisi dans l’émission ‘tous pour la sécurité alimentaire’ du réseau des journalistes œuvrant pour la sécurité alimentaire, REJOSA asbl. Émission diffusée vendredi 3 janvier 2025 sur les ondes de Mama Radio.
L’invité du jour, Pasteur Eco-Théologien IBUCWA LIPANDA Jean-Pierre, coordonnateur de l’organisation Travail en Réseau avec les Fédérations des femmes et enfants en détresse, TRAFFED et superviseur de IRI dans la Province du Sud-Kivu a montré en quoi cette combinaison du droit et de la lutte contre le changement climatique reste cruciale pour assurer un avenir durable pour chaque être. Partant de ses explications, le pasteur Ibucwa Lipanda circonscrit la question du climat comme faisant référence aux conditions météorologiques moyennes d’une région sur une longue période de temps et est déterminé par des facteurs tels que la température, l’humidité, la pluviométrie etc.
Le Coordonnateur de TRAFFED évoque dans cette partie que le climat regorge des nombreux avantages et des inconvenants. Les avantages sont entre autres la facilité d’une bonne agriculture. Cette dernière reste favorable et essentielle car influençant la croissance des cultures, la disponibilité de l’eau et les conditions de pâturage pour les bétails, le tourisme. S’agissant du tourisme, les destinations avec un climat agréable attirent des nombreux touristes, ce qui contribue à l’économie locale et régionale.
Concernant la santé, le climat permet une modération pouvant avoir des effets bénéfiques sur la santé en réduisant les risques de maladies liées au froid extrême ou à la chaleur excessive, de l’énergie renouvelable, certains climats sont propices à la production d’énergie renouvelable, comme l’énergie solaire et éolienne.
Il est à noter que les conséquences d’un mauvais climat font référence aux catastrophes naturelles, aux maladies liées à la chaleur et au froid, aux perturbations des schémas météorologiques traditionnels affectant aussi la production agricole, la sécurité alimentaire. Ces conséquences sont des menaces à la biodiversité et les écosystèmes fragiles tels que les récifs coralliens, les forêts tropicales,…
Concernant le droit, ceci se rallie directement à la justice climatique qui implique de prendre en compte les besoins des populations les plus vulnérables et les plus affectées par le changement climatique, ainsi que garantir une répartition équitable des coûts et des bénéfices liées à la transition vers une économie plus respectueuse du climat.
Pour terminer le Pasteur Ibucwa insiste le fait qu’un regard devrait être tourné vers les femmes dans la question du changement climatique. Ceci se justifie par la vulnérabilité de ces dernières. Une vulnérabilité qui résulte de plusieurs facteurs sociaux économiques et culturels. Sur 1,3 millions de personnes vivant dans des conditions de pauvreté, 70% sont des femmes.
L’émission se clôture avec une note de reconnaissance aux organisations ou acteurs impliqués dans la justice climatique.
Anne Mushigo
REJOSAasbl
