Analyser les mécanismes de pouvoir et d’influence entre les genres dans les structures de gestion de l’eau, Recueillir les perceptions des femmes sur leur niveau de participation et d’influence dans les structures de gouvernance de l’eau. C’est entre autres objectifs de l’étude menée par l’étudiant MUGISHO LUFUNGULO Peter. Il a défendu son mémoire ce 11 décembre 2024 à l’Institut Supérieur de Développement Rural.
Pour lui, l’autre objectif est d’identifier les meilleures pratiques et les lacunes dans l’intégration des perspectives genre dans la gouvernance de l’eau. Sa recherche se concentre sur le cas des Associations des Usagers des Réseaux d’Eau Potable ASUREP/Kabare en sigle.
Sa recherche montre que les hommes dominent la sphère décisionnelle au sein des ASUREP à Kabare. Pour les femmes, ce sont des tâches subalternes qui leur sont réservées. Il explique cet état par les préjugés culturels et le faible niveau de confiance en soi des femmes.
Il propose l’élaboration des stratégies de gestion équitable et durable des ressources en eau. Cela devra, selon lui, faciliter l’intégration des femmes à la sphère décisionnelle au Sud-Kivu et le territoire de KABARE en particulier.
Son mémoire portait sur : « Analyse des rapports de genres dans l’accès et la gestion de l’eau : le cas des ASUREP à Kabare, Sud-Kivu ».
Par Floribert SAFARI
