Utiliser des variétés résistantes à la bactériose du manioc par les agriculteurs de Kabare et Walungu. C’est l’une des recommandations formulées ce 09 décembre par Myriam MUFANO MATTUTINA, finaliste en deuxième année de licence en sciences agronomiques. Son mémoire défendu à l’Université Evangélique en Afrique portait sur : « l’intensité et perceptions paysanes de la bacteriose du manioc dans les territoires de Kabare et Walungu».
Dans son travail, Myriam MUFANO explique que les symptômes de la bactériose sont entre autres des tâches qui conduisent à la mort des feuilles. Elle parle aussi des lésions qui apparaissent sur les tiges conduisant à la sortie des liquides dans la tige. Pour les tubercules, elle parle de la décoloration voire la pourriture du produit.
Selon son étude la bactériose frappe l’agriculture de manioc à 95% dans le territoire de walungu contre 91.7% dans le territoire de Kabare. Au regard de ce résultat, Myriam MUFANO dit que cette maladie est une menace sérieuse pour la sécurité alimentaire dans ces deux territoires.
Face à cette situation elle pense que les communautés doivent aller vers l’agriculture durable et faire usage des variétés qui présentent une faible vulnérabilité à la bactériose. Parmi les variétés les moins sensibles à la bactériose, elle recommande « MULIBWA » qui selon son étude est la moins touchée sur terrain.
La recherche a été menée en période de saison de pluie dans les groupements d’Izege, kamisimbi et Burhale en territoire de Walungu et kavumu , miti et Mudaka en territoire de Kabare.
Par MAISHA VITAL
