La Fédération des Entreprises du Congo FEC/Sud-Kivu forme des responsables d’entreprises sur la lutte contre l’esclavage moderne dans leur chaine d’approvisionnement. L’esclavage moderne inclue les travaux forcés, le traffic d’étres humains, l’exploitation criminelle, la servitude domestique pour ne citer que cela.
La chercheuse Sylvie NABINTU, une des formateurs dans cet atelier note que les différentes formes d’esclavage moderne peuvent affecter la réputation de l’entreprise. Elles peuvent aussi l’exposer à des sanctions pénales.
Sylvie Nabintu explique, par exemple, que lors que la production de l’entreprise est issue d’un processsus de travaux forcés, les partenaires commerciaux à l’international peuvent réfuser de l’acheter. Comme conséquence, elle parle des pertes économiques.
Elle dit par ailleurs que les victimes de l’esclavage moderne ne dénoncent pas les actes qu’elles subissent. Ce qui s’explique par la pauvreté qui les rend vulnérables aux réprésailles.
Rappellons que cette formation de deux jours était financé par Trilatéral limited.
Par MAISHA VITAL
