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Procès 100 jours : ” la population n’a pas l’impression de croire que les recentes promotions de tous les intervenants au premier degré constitue un obstacle à un procès équitable en faveur de Vital Kamerhe” UNC/Sud-Kivu

Les cadres, militants et sympathisants de l’Union pour la Nation Congolaise Fédération du Sud-Kivu étaient dans la rue ce jeudi 23 juillet 2020 à Bukavu. Objectif, exiger la libération de Vital Kamerhe, président de ce parti membre du Cap pour le changement, famille politique du président Félix-Antoine Tshisekedi.

Tout a commencé par un rassemblement au siège de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC) à la place Mulamba.

Juste après, une marche pacifique est partie de la place Mulamba pour chuter au gouvernorat de la province à Labotte où, un mémorandum adressé au président de la République a été déposé.

“La population du Sud-Kivu et de la RDC en général qui manifeste aujourd’hui, n’a pas l’impression de croire que les dernières promotions de tous les intervenants dans le dossier de Vital Kamerhe, à l’occasion de vos ordonnances d’organisation judiciaire récemment signées par vous, étaient un obstacle à votre autorité pour créer un climat favorable à un procès équitable en faveur de l’honorable Vital Kamerhe. C’est aussi ça les exigences d’un État de droit cher à votre quinquennat”, a précisé le député Alfred Maisha à la lecture du mémorandum devant le gouverneur de province.

Cette marche intervient un jour avant le début de l’instruction en appel du procès dit de 100 jours à la Cour d’Appel de Kinshasa.

Précisons qu’au premier degré ce procès avait abouti à la condamnation de Vital Kamerhe et Samil Jammal à 20 ans des travaux forcés ainsi que Jeannot Muhima à 2 ans par le Tribunal de Matete à Kinshasa.

Gustave Malitele