La nouvelle dynamique de la société civile du Sud-Kivu appelle les autorités à tous les niveaux à songer à la délocalisation de la ville d’uvira dans la plaine de Ruzizi suite à sa position géographique qui l’expose aux catastrophes naturelles. Le président national de cette structure citoyenne l’a dit ce vendredi 17 avril 2020, au lendemain de la forte pluie qui a causé plus d’une vingtaine de morts dans cette partie de la province du Sud-Kivu.
Selon Jean-Chrisostome Kijana, président national de cette structure citoyenne la plaine de Ruzizi est inhabitée et dispose des terres fertiles qui peuvent nourrir la population d’Uvira en cas de la délocalisation de cette ville.
“Cette ville doit être délocalisée, Uvira c’est à quelques kilomètres de la Ruzizi, une partie qui est plane, qui est vierge et qui est trop productive sur le plan agricole. Pourquoi ne pas songer à la délocalisation de la ville d’uvira vers la partie de kiliba, lubarika, luvungi,… Pour nous permettre de ne plus continuer à compter nos morts”, recommande Jean-Chrisostome Kijana.
Precisons que la forte pluie qui s’est abattue sur la ville d’uvira la nuit du jeudi 16 à ce vendredi 17, a causé plusieurs pertes en vies humaines et matérielles. C’est notamment 24 personnes mortes, 3.500 maisons détruites et 5.500 ménages touchés par cette catastrophe naturelle d’après le bilan provisoire fourni par le gouverneur de province Théo Ngwabidje Kasi la journée de ce vendredi à Bukavu.
Ignace BONANE
