Près d’une semaine depuis la déclaration de la présence du coronavirus dans la sous région de grand-lac, soit à Kinshasa en République démocratique du Congo et à Kigali au Rwanda, le président du conseil d’administration de l’hôpital biopharme au sud-kivu a dans un point de presse tenu à Bukavu ce mercredi 18 mars 2020 appelé toutes les couches de la société à se mettre ensemble pour barrer la route à la menace de cette pandémie.
Selon Norbert Basengezi Kantitima, le Sud-Kivu doit combattre le coronavirus debout et haut, comme il l’avait fait pour la maladie à virus ebola.
“Quand les fortes puissances sont à genou nous ne devons pas rester indifférents. Le Sud-Kivu a fait ses preuves dans la maîtrise de la maladie à virus ebola, aujourd’hui c’est la menace du coronavirus qui pèse sur lui, et il est temps d’agir”, alerte le numéro 1 de l’hôpital biopharme.
D’après Norbert Basengezi Kantitima, le gouvernement provincial à travers son ministère de santé devrait alerter les hôpitaux, la population et les différents partenaires sur cette menace.
“Réunissez-vous avec les hôpitaux et les différents partenaires du secteur de la santé pour se rassurer que la province peut faire face à cette menace parce-que la pandémie n’est pas une épidémie. Rassurez-vous que la province dispose des équipements nécessaires pour cette fin”, a-t-il recommandé aux autorités politico-administratives de la province.
Norbert Basengezi Kantitima appelle aussi la population à observer des règles hygiéniques de base. C’est notamment le lavage régulier des mains, le port des casques et éviter de se saluer par la main car le coronavirus a un degré de contamination très élevé.
Précisons que la Ville province de Kinshasa a déjà enregistré 7 cas de coronavirus, le Rwanda compte le même chiffre. Le Burundi quant à lui a fermé ses frontières avec le Rwanda pour limiter les risques de contamination.
Ignace BONANE