Les membres du Cluster éducation dans la province du Sud-Kivu plaident pour le non-chevauchement d’activités dans le secteur de l’éducation en province. Ils l’ont dit au cours de la première réunion annuelle du cluster éducation tenue ce jeudi 13 février au bureau de l’UNICEF.
Au cours de cette réunion, une évaluation des activités réalisées l’année dernière par les différents partenaires qui interviennent dans le secteur de l’éducation a été faite avant d’émettre des recommandations pour le projet du plan 2020.
De cette évaluation, il est ressorti de manière générale que les différentes interventions se sont bien déroulées. Cependant, quelques défis ont été relevés. C’est entre autres, l’insécurité, le manque de finacement pour certains acteurs et la concentration d’activités dans une certaines zones d’intervention.
Selon Oscar MUNGALIKI, secrétaire du claster éducation zone Est Sud-Kivu/Manièma, les besoins dans le secteur de l’éducation sont encore énormes.
“Le seul message que j’ai est celui de nous éviter le chevauchement. On ne peut pas travailler à deux dans une même école “, a-t-il fait savoir.
Les différents partenaires qui ont pris part à cette rencontre se sont réjouis de sa tenue au début de l’année. Ils estiment que ces assises vont réduire la concentration d’activités dans une même zones d’intervention.
“Cette initiative de nous rencontrer au début de l’année est importante. Ceci, en ce que tous les partenaires étaient présents pour parler des réalisations, des zones d’intervention et des paquets de financement. A travers cette réunion nous allons réduire le chevauche ment des activités dans différentes zones”, a fait savoir Seraphin BAHAMBAZI de l’ONG TPA/RDC.
Sous l’accompagnement de l’UNICEF, le cluster éducation coordonne les activités de tous les partenaires qui interviennent dans le secteur de l’éducation.
Précisons que la réunion de ce jour était mise à profit pour la présentation du nouveau nouveau co-lead du cluster. Il s’agit de Monsieur Janvier Kaluta de war child.
Ignace BONANE
